Sivriada, l'île net

Sivriada (en grec: Okseia) est actuellement déserte.

L'île a été souvent utilisée par les religieux byzantins comme un lieu éloigné pour un culte au calme, et par les empereurs byzantins comme une prison convenable pour détenir des personnes importantes qui leurs semblaient gênantes. Le premier homme célèbre à être emprisonné sur l'île par l'ordre de l'empereur Nicéphore était Platon, l'oncle du célèbre clerc Théodore Stoudite, pour la publication des livres de l'antiquité païenne. D'autres personnes célèbres qui ont séjourné sur l'île pour des raisons religieuses et politiques ont été Gebon, Basileios Skleros, Nikephoritzes (le serviteur proche de Michel VII Doukas), patriarche John de Constantinople et le Patriarche de Constantinople Jean-Michel II. Les tombes de ceux qui sont morts sur l'île au cours de la période byzantine, sont encore visibles aujourd'hui.

Les ruines d'une colonie romaine et d'un monastère byzantin du 9ème siècle sont encore visibles sur la rive, près de la maison, un petit quai qui est souvent utilisé par les yachts. Les bâtiments les plus importants sur l'île ont été construits au 9ème siècle après JC, y compris une église, une chapelle dédiée aux martyrs religieux, un monastère situé sur l'extrémité orientale (avec ses murs encore visibles aujourd'hui) et une citerne dans le centre de l'île (dont une partie est encore visible).

En 1910, le gouverneur d'Istanbul a ordonné qu'on recueille les chiens errants dans les rues et qu'on les envoie à Sivriada, près de 30 000 y ont en effet été déportés et livrés à leur sort. Mais un grave tremblement de terre qui a immédiatement suivi l'événement a été perçu comme "une punition de Dieu pour l'abandon des chiens" et ils ont été ramenés en ville.